SANTÉ CANNABIS A BESOIN DE VOTRE AIDE !

ÉCOUTEZ L’HISTOIRE DE NOTRE DIRECTEUR MÉDICAL ET CO-FONDATEUR, LE DR MICHAEL DWORKIND

C’est avec un immense regret et le coeur gros que nous devons vous annoncer la suspension d’une grande partie de nos services et ce, pour des raisons financières.

À partir de lundi 5 septembre, nous devons malheureusement suspendre les rendez-vous initiaux pour tout nouveau patient. Nous devons également suspendre nos activités de formation pour les professionnels de la santé ainsi que pour les patients. Les événements annoncés pour l’autonome seront également annulés. Nous continuerons toutefois d’assurer le renouvellement d’autorisation au cannabis médical pour les patients existants.

Nous voulons vous assurer que nous serons là pour nos patients actuels. Nos téléphones et courriels resteront ouverts, cependant notez que nous aurons moins de personnel pour y répondre. Vos médecins sont là pour vous fournir des soins continus

 

Voici comment vous pouvez nous aider :

  • Partagez notre campagne avec vos amis et votre famille, ou partagez-la sur les médias sociaux
  • Continuez avec nous – Le passage au cannabis récréatif nuit à notre cause
  • Envoyez-nous un témoignage que vous seriez prêt à partager dans nos campagnes publiques à info@santecannabis.ca – Soyez assuré que nous ne divulguerons aucune information permettant de vous identifier
  •  Soyez patient avec nous pendant cette période difficile, nous aurons besoin de plus de temps pour répondre à vos appels et à vos courriels. Nous sommes là pour vous, mais nous manquons de ressources

 

Vous vous demandez peut-être comment cela est arrivé- Santé Cannabis est un pilier de l’accès au cannabis médical au Québec depuis 2014.

Nous avons été confrontés à la même question. Le cannabis médical n’est pas une priorité pour notre gouvernement, pour notre secteur de la santé, et nous avons fait tout ce que nous pouvions pour maintenir notre service, mais nous sommes à bout de souffle.

Nous avons été frappés de plein fouet par la pandémie de COVID-19 et l’augmentation des coûts. Le marché du cannabis récréatif, entièrement déconnecté de ses racines médicales et de la dimension de défense des patients, nous fait de l’ombre. Nous manquons désormais des ressources nécessaires pour continuer à fournir notre service médical essentiel. Les facturations de la RAMQ et les subventions éducatives que nous recevons ne couvrent pas les coûts des soins que nous fournissons, et nous devons faire des choix déchirants pour survivre. Nous ne recevons pas non plus de fonds publics supplémentaires malgré le fait que la province ait tiré 65 millions de dollars des ventes de cannabis récréatif l’année dernière.

À ce jour, aucun de ces fonds publics n’est investi dans la recherche sur le cannabis médical ni à l’amélioration de l’accès au cannabis médical au Québec. Certains d’entre vous se demandent peut-être pourquoi nous avons encore besoin de cliniques de cannabis médical maintenant que le cannabis est vendu légalement ?

 

 

Il y a une panoplie de raisons :

  • Les patients qui consomment du cannabis à des fins médicales ont besoin de formation et de suivi que les employés des magasins de cannabis ne sont pas aptes à offrir.
  • Les médecins, les infirmières praticiennes et les pharmaciens identifient les facteurs de risque potentiels et les interactions médicamenteuses qui doivent être surveillés.
  • Les populations vulnérables ont besoin d’un soutien professionnel personnalisé pour s’assurer qu’elles utilisent le cannabis de manière sécuritaire et appropriée.
  • Le cannabis acheté sur le marché récréatif ne peut pas être déclaré comme dépense médicale dans l’impôt sur le revenu.
  • Les autorisations de cannabis médical offrent une protection aux personnes qui en dépendent pour travailler, vivre et prendre soin de leur famille.
  • Les enfants et les adolescents ne peuvent avoir accès au cannabis qu’à des fins médicales et doivent recevoir un accompagnement de santé professionnel personnalisé.
  • Certains patients sont remboursés pour leurs achats de cannabis médical, notamment par Anciens Combattants Canada, la CSST, la SAAQ et les comptes de dépenses de l’assurance maladie. 
  • Les patients qui cultivent leur propre cannabis doivent obtenir une autorisation médicale, surtout au Québec où la culture à domicile est interdite.
  • Certains produits spécifiques destinés à un usage médical ne sont pas disponibles à la SQDC et ne peuvent être obtenus que par autorisation médicale.

 

Une fois de plus, voici comment vous pouvez nous aider

Nous sommes sur le point de lancer une campagne médiatique pour informer le public de cette situation. Jusqu’à présent, nous avons protégé nos patient·e·s de ces difficultés financières et évité d’en parler publiquement. Nous en sommes maintenant à un point où nous ne pouvons plus rester silencieux. En tant que patient·e·s, vous pouvez contribuer à faire la lumière sur l’importance de l’accès à des informations fiables, à des évaluations médicales éclairées et à des suivis appropriés pour les patient·e·s. Si l’une des raisons d’être des cliniques de cannabis médical s’applique à vous et que vous souhaitez partager votre expérience, envoyez-nous votre témoignage à l’adresse info@santecannabis.ca.

Nous avons également lancé une levée de fonds que nous vous invitons à partager avec vos connaissances. Nous croyons en notre mission. Nous espérons que cette situation est temporaire, et nous vous remercions de votre patience et de votre soutien.

– Dr Dworkind

 

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